OSS 117: Rio ne répond plus

Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, est l’espion français considéré par ses supérieurs comme le meilleur de sa profession.En cette année 1967, il est envoyé en mission à Rio de Janeiro, à la recherche d’un ancien dignitaire nazi réfugié en Amérique du sud après la guerre. Les péripéties de son enquête vont l’amener à traverser le Brésil, de Rio à Brasilia en passant par les chutes d’Iguaçu, accompagné d’une charmante espionne du Mossad, elle aussi à la recherche du nazi. L’homme a du charme, la jeune femme aussi, et, sur fond de bossa-nova, ils vont alterner aventure et histoire d’amour.

Hubert ? Non, il n’a pas changé. Toujours macho, géopolitiquement inculte, raciste (après les arabes du premier film, au tour des juifs et des chinois de trinquer), ignorant (il rêve un jour de réconcilier les juifs et les nazis), Hubert est en complet décalage. On l'attendait, le revoilà, en mieux (ou en pire, ça dépend!). On le retrouve à Rio, à la recherche d'un nazi qui aurait en sa possession une cassette compromettante sur les anciens collabos français. Mais hélas pour OSS, il doit faire équipe avec le Mossad israélien et surtout avec l'agent Dolorès, peu intéressée par ses charmes. Hubert fait toujours autant de blagues douteuses, il a toujours ce rire étrange mais nouveauté, il a peur du vide !

En reprenant les bases du premier film une vraie réussite : du rétro, une satire des premiers James Bond et surtout un Jean Dujardin en agent stupide mais sûr de lui, le réalisateur prend du recul par rapport aux premières aventures pour nous emmener une dizaine d’années plus tard à la fin des années 60. On assiste à un véritable festival de blagues et situations loufoques. Le comique de répétition est parfois un peu trop « répété ».

La prestation de Jean Dujardin est vraiment réussie ; il participe grandement au succès du film.