Un mariage de rêve

Les années 20 avaient rugi, les années 30 devaient swinguer !John Whittaker, jeune Anglais de bonne famille, tombe fou amoureux de Larita, aventurière américaine et sexy. Il l'épouse sur le champ et la ramène dans le manoir de ses parents. Si Mr Whittaker n'est pas insensible au charme de sa belle-fille, l'allergie est instantanée chez Mrs Whittaker qui déroule un vaste champ de mines aux pieds de Larita. Celle-ci comprend vite qu'elle doit riposter si elle ne veut pas perdre John. La guerre des piques commence, les étincelles fusent, jusqu'au jour où le passé secret de Larita est révélé à tous. Elle décide alors de frapper un dernier grand coup.

La bande annonce m’avait intrigué et le film m’a légèrement déçue. Comme souvent les meilleures scènes sont dans la bande annonce et il y a peu de surprises dans le reste du film.

Tiré de la pièce de Noel Coward, le film est une succession de dialogues percutants, de gags réussis et répliques cinglantes qui critique de l'hypocrisie des mœurs britanniques.

Kristin Scott Thomas est la caricature parfaite de la belle-mère horrible qui veut en faire baver sa belle-fille toujours suivie par ses deux filles un peu nunuches qui participent à toutes les chasses sur le terrain familial dans l’espoir de trouver une bonne âme pour les épouser.

A l’opposé, le père Colin Firth est en retrait et observe de loin toute cette superficialité mondaine en comparaison du conflit mondial qui a court.

Tous les personnages sont incarnés à la perfection, les deux actrices principales bien sûr, mais aussi les seconds rôles avec une mention spéciale à Kris Marshall, le majordome complice.